À l’heure des ponts, quelle place accordons-nous au travail?

Cette année, trois jeudis sur quatre en mai seront des jours fériés. Voilà de quoi se concocter des longs weekends. Enfin, pour ceux qui le peuvent car il y a des métiers essentiels qui, quoi qu’il arrive, imposent aux professionnels qui les ont choisis de travailler tous les jours.

C’est le cas des métiers de la restauration, des soins, de la culture. Tiens, tiens ! La culture, on nous a pourtant dit un temps qu’elle n’était pas essentielle !

Les vendredis 2, 9 et 30 mai, beaucoup de gens auront l’opportunité de partir découvrir de nouveaux horizons, de retrouver la famille ou d’aller à la pêche. Pour d’autres, ce sera lecture, cinéma, spectacle, musées…

Évoquer les temps non travaillés, c’est poser, indirectement, la question du rapport au travail. Quelle place lui accorde-t-on dans nos vies ? Est-ce un mal nécessaire ? Une activité épanouissante ? Une contrainte ? Une occasion de gagner de l’argent ? Pour chacun de nous, l’activité professionnelle exercée est vécue différemment. Cependant, de nombreuses études et enquêtes font état de mal-être au travail, de burn-out de plus en plus nombreux, de difficultés croissantes à vivre dignement des revenus du travail. Dans un tel contexte, que le temps libre prenne une importance prédominante est une question de survie.

C’est une question que nous avons abordé dans le livre L’art contemporain pour l’innovation, de Jacques Dioux. Pour ceux qui travaillent dans le monde de l’art, le rapport au travail est au cœur du livre de Marianne Pascal, S’accrocher au monde ou, d’une autre manière, de celui de Frédéric de Senarclens, Cent regards sur le monde de l’art. Et pour d’autres, le plaisir de travailler va trouver un écho dans 16 déambulations sensibles sur le plaisir de faire des mathématiques.

Quel que soit le métier exercé et le plaisir qu’on y trouve, le vendredi 16 mai, il faudra travailler ! Mais nous auront une récompense le dimanche 18 : les musées nous invitent à des visites et des activités originales, divertissantes et gratuites autour d’un thème choisi par le conseil international des musées (ICOM) : cette année, le thème est « L’avenir des musées au sein des communautés en évolution constante”.

Car les musées sont des lieux vivants où certes, les œuvres du passé ont une place de choix et témoignent de l’histoire, mais ce sont elles qui inspirent, d’une façon ou d’une autre, le présent et la création actuelle. Et le 18 mai, ils seront gratuits.

Si je devais tirer une conclusion de ce que je viens d’écrire, je dirais simplement :

Jacques Dioux L’art contemporain

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